11 Septembre 2013
Tandis que les salariés en arrêt maladie sont montrés du doigt et stigmatisés, ceux qui restent tiennent coûte que coûte au détriment de leur santé physique et mentale.
Phénomène encore tabou et difficilement évaluable, ce dernier prend de l'ampleur dans un contexte de crise, de chômage et de crainte de perte d'emploi, certains cadres ou salariés allant jusqu'à refuser l'arrêt médical prescrit !
Ancrage culturel français par excellence, le salarié qui finit tôt est qualifié de fainéant alors que celui qui termine tard est perçu comme "bosseur" jusqu'au non retour (dépression, burn out...) Ce phénomène s'accentue de plus en plus et concernerait en moyenne 10 jours par an et par personne.
La lutte du "surprésentéisme" passe bien évidemment par la prévention et l'amélioration de la qualité de vie au travail.
Lire l'article de Sylviane LAURO : Workaholisme et dépendance affective : nouvelles addictions au travail
Lire l'article de l'Express : "Beaucoup de travailleurs refusent de s'absenter quand ils sont malades"
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