10 Juin 2011
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L'actualité toute récente a dévoilé des affaires d'agressions sexuelles présumées qui ont soulevé un nouveau débat permettant d'ouvrir une nouvelle boite de Pandore. Cela pose aujourd'hui la question de la frontière entre séduction, drague dite "lourde' ou appuyée et harcèlement sexuel voire agression sexuelle. Entre déni, sujet véritablement tabou, dénégation, où en est-on véritablement à ce sujet ? Se pose encore et toujours le problème de l'absence de preuves, de la parole de l'un contre celle de l'autre ; bref, un délit loin d'être facile à caractériser devant les tribunaux.
D'autant que les choses sont complexes : "la victime, sous emprise, n'est pas forcément en mesure d'apporter une résistance active. La relation peut d'abord être consentie avant de ne plus l'être. Le refus peut s'avérer difficile à exprimer." On parle alors de dissonance cognitive ou de dépersonnalisation.
D'où ce sentiment de honte, de culpabilité, de peur aussi d'aller jusqu'à la plainte sans compter, encore et toujours, la fameuse déqualification des faits par les magistrats, puisque c'est "la victime qui l'a bien cherché", "qui provoque", "qui s'habille en jupe" etc... etc... Heureusement, grâce à la sensibilisation, de plus en plus de personnels de santé, des magistrats mais aussi des fonctionnaires de police ou de gendarmerie sont sensibilisés au problème. "Selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, 12.855 faits d'agressions sexuelles (dont le harcèlement) ont été constatés par la police et la gendarmerie en 2010, 22.963 y compris les viols" et aujourd'hui le travail est le cadre le plus fréquent des agressions sexuelles !!!.
Je vous laisse lire le décryptage de ce sujet en cliquant ici...